Tout à l’ego

C’est pas pour rien que Narcisso a pris des habitudes d’empereur romain : sa carrure, son allure, son système pileux, sa chevalière, tout chez lui rappelle ce statut. Il semble ne concevoir le monde que pour tourner autour de son auguste personne, et on voit bien que la majorité des charmes qu’il déploie, des sourires et des blagues qu’il envoie ne sont faits que pour tenter de séduire la populace. C’est de manière évidente un faux gentil/rigolo/sympa, mais ce n’est pas forcément ce qui coince le plus… Non, le truc qui cloche court derrière lui, ressemble à pas grand chose, est anodin. Il est là, tapi dans l’ombre, suit chacun de ses mouvements et anticipe ses moindres désirs. Narcisso tend un bras ? Une bouteille d’eau pleine arrive dans la main qui demande. Narcisso fait un geste ? Un gilet se pose sur ses épaules. Narcisso jette son écharpe ? Le factotum l’assistant s’en charge, la ramasse et la plie. En fait, Narcisso n’est  ni plus ni moins qu’une star pour lui-même.

Je me demande s’il ne serait pas chef d’orchestre, par hasard…

Ah oui, vous avez dit calomnie ? Ça tombe bien, on est pile-poil dans le sujet.

2 commentaires sur « Tout à l’ego »

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