Songerie ferroviaire

Roule, roule, petit train, et laisse vagabonder ma tête qui a terminé son bouquin. Et à quoi songe la tête ? Principalement au fait qu’il y a encore peu elle aimait tout maîtriser et prévoir et qu’avec la vie elle a appris à abandonner un peu (mais pas assez) les rênes au hasard ; elle sait maintenant ce que cette attitude peut avoir de confortable (il n’est jamais trop tard) mais que du coup, elle a très peu organisé sas vacances, tiens…
Malgré tout elle se tortille d’impatience heureuse en se demandant si elle aura la joie d’apercevoir une nièce en glissant par Paris la semaine prochaine. Que forcément si la crevette en question tient de son père, elle ne se pressera pas de montrer le bout de son nez et fera le maximum pour faire tourner sa future tante en bourrique.
Et que cette inconnue n’aide décidément pas à la gestion du planning des apéros…

Mais bon, finalement, la tête reste un peu scotchée dans le ciel à la pensée de cet heureux événement. Elle se dit aussi qu’elle aimerait que cette petite naisse un jour de beau temps, parce qu’il n’y a pas que les chats que la caresse d’une lumière chaude fait sourire en plissant les yeux de plaisir…

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Ah, terminus : Dijon, tout le monde descend !

8 commentaires sur « Songerie ferroviaire »

    1. Haha, piège, je ne suis pas née à Dijon, j’y ai juste beaucoup grandi (ouais, je pinaille). Mais c’est une ville vraiment magnifique, pleine de superbes vieilles pierres et tout ! Et puis là, avec les arbres en fleur et le ciel bleu, c’est… vacances 🙂

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